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« La femme qui se cognait dans les portes » et « Paula Spencer » de Roddy Doyle

  • judith veil
  • 20 mars 2022
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 avr.

« Nez cassé. Dents déchaussées. Côtes fêlées. Fracture du doigt. Yeux au beurre noir. Epaules, coudes, genoux, poignets. Points de suture dans la bouche. Points au menton. Un tympan crevé. Brûlures de cigarettes sur les bras et sur les jambes. (…) Pendant dix-sept ans. Il m’a battue, cognée, violée. Il m’a balancé dans le jardin. Il m’a balancé du grenier. Poings, bottes, genoux, tête. Couteau à pain, casserole, balai. (…) Parce que j’avais roussi une de ses chemises. Parce que son œuf était trop dur. Parce que le siège des toilettes était humide. Il m’a démolie, il m’a détruite. Et je n’ai jamais cessé de l’aimer. Je l’adorais quand il arrêtait. Je débordais de gratitude, oui de gratitude, j’aurais fait n’importe quoi pour lui. Je l’aimais. Et il m’aimait. Je l’aimais. Il était tout, et moi, je n’étais rien. Je le provoquais. J’étais idiote. J’oubliais. J’avais besoin de lui ».

A quoi pense Paula Spencer, 39 ans, quand elle apprend que son mari est mort? Elle l’a mit dehors un an plus tôt quand il voulu s’en prendre à sa fille ainée. Elle se remémore leur histoire d’amour, celle d’une jeune irlandaise qui se marie avec un charmant « bad boy »…

« Paula Spencer » : Dix ans plus tard, l’héroïne cumule les emplois de ménage à temps partiel et a pris la décision d’arrêter de boire. Pour elle et pour ses enfants. Portrait d'une femme de la classe ouvrière irlandaise des années 70-80, battue, alcoolique et mère de quatre enfants. Héroine pleine d'humour et de dérision, vulnérable et combative.



 
 
 

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