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"Marie-Antoinette" de Stefan Zweig

  • judith veil
  • 18 juin 2021
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 mars

Chaque chapitre de cette biographie analyse les éléments qui ont conduits Marie-Antoinette du trône à l’échafaud et nous offre un portrait qui veut rendre justice à une reine qui fut diffamée par les uns et idéalisée par les autres.

Quand sa mère, Marie-Thérèse impératrice d’Autriche, l’envoie en France s’unir au Dauphin pour consolider la paix entre les deux pays, son goût pour les plaisirs faciles et son caractère indocile lui jouent alors de mauvais tours…

Devenue reine, elle refuse de se plier à l’étiquette et se met à dos l'aristocratie. Mondaine, elle se montre trop souvent sans le roi à Paris. Elle dépense des fortunes en bijoux, en costume et en aménagements du Trianon où elle s'installe, laissant le roi à Versailles.

Zweig fut le premier à pouvoir consulter intégralement les archives de l'Empire autrichien et la correspondance de Marie-Antoinette avec le comte Axel de Fersen, son amant. Pour lui, cette biographie est finalement celle d’un couple dont les deux partenaires ne sont, ni l’un ni l’autre, à la hauteur de leur destin. « Un individu aussi faible que Louis XVI, une femme aussi mondaine que Marie-Antoinette, l’un timide, l’autre étourdie, deux être aussi superficiels sont-ils capables de défendre leur dynastie contre les menaces de l’époque ? (…) Il fut bien difficile à leurs accusateurs sous la Convention de représenter ce « pauvre homme » comme un malfaiteur et un tyran, c’est qu’au fond il n’y avait pas une once de méchanceté en eux, et comme chez la plupart des natures moyennes, ni dureté, ni cruauté, ni même d’ambition ou de grossière vanité. »






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